dimanche 29 octobre 2017

La chevelure d'ébène de Christine Navarro - Editions De Borée

**** Chronique de Jess ****

La jeune institutrice Carmen doit aujourd'hui faire un choix crucial
Le curé Ratineau lui a demandé un immense service : protéger le petit Simon ! Carmen réalise soudain que cette école privée dans laquelle elle enseigne depuis peu est un refuge pour les enfants juifs et le brave curé, un farouche résistant. A-t-elle le droit d'abandonner Simon pour préserver son existence enfin paisible ? Non ! Carmen n'est pas de celles qui renoncent. En ces temps obscurs, elle sait désormais que se dessine pour elle une toute autre destinée...


Comme dit dans ma précédente chronique je continue l'histoire de Carmen qui m'a tant touchée lors de mes deux précédentes lectures. Ce livre est la suite de L'éventail d'ivoire (chronique ici). Comme je l'avais dit aussi j'ai lu L'impossible oubli (Chronique ici) en premier alors que c'est le dernier de la saga. Mais comme je l'avais dit aussi cela ne m'avait pas dérangé car l'auteure fait suffisamment de retour en arrière pour qu'on puisse le lire seul.

La chevelure d'ébène reprend tout de suite l'histoire après la fin de l'Eventail d'ivoire. La guerre a été déclarée à la France par les Allemands et Jean-Baptiste le fiancé de Carmen est dans les Ardennes depuis deux ans. Carmen vit toujours chez les Cherny. Elle va vivre un nouveau malheur et deuil qui vont lui faire fuir cette famille qui n'a jamais eu de considération pour elle. Je suis contente car enfin Carmen se rebiffe et ne se laisse plus faire face à la méchanceté de ces gens.

Elle va trouver refuge chez le curé Ratineau qui va lui trouver un poste d'institutrice chez les Frères à Vichy. Elle va passer deux années merveilleuses malgré la guerre grâce à Sylvestre un jeune frère avec qui elle va tisser des liens particuliers et grâce à son métier qu'elle exerce avec passion. Mais un jour son bonheur retrouvé se retrouve sur la sellette quand le curé Ratineau lui demande de s'occuper de Simon un enfant de 6 ans. Simon est juif et ses parents ont été embarqué par les nazis pendant qu'il était chez son copain.
Malgré ses réticences au premier abord, Carmen finit par accepter de s'occuper de Simon qu'elle va faire passer pour son neveu. Elle va se prendre d'affection pour ce petit bonhomme qui connaît comme elle les malheurs de la vie.

Que dire que je n'ai pas encore dit sur les romans de Christine Navarro. Encore une fois je suis charmée par l'écriture de l'auteure et par l'histoire. Carmen va encore vivre des évènements durs. Mais elle va vivre la guerre à sa façon, se voilant peut-être la face. Elle ne va pas vraiment se rendre compte de ce qu'elle a pu faire pour le petit Simon, ni les dangers auxquels elle s'expose. Elle va recevoir le retour de bâton à la fin de la guerre quand elle va comprendre ce qu'on a fait subir à tous les juifs.

L'auteure va nous décrire cette Seconde guerre mondiale de façon pudique. Carmen comme toujours va faire preuve de beaucoup de courage face aux évènements. Encore une fois Carmen va vivre son lot de malheurs. Décidemment la vie est bien dure envers elle. Ses proches ne vont pas être épargnés non plus. Nous rencontrons de nouveaux personnages : Le curé Ratineau, Sylvestre, et d'autres personnages très attachants et dévoués à la cause pendant cette guerre terrible.

Je suis encore passée par tout un tas de sentiments pendant ma lecture. Une fois de plus Christine Navarro nous offre un roman magnifique et je suis triste car cette fois je quitte définitivement Carmen. J'aurai envie de relire L'impossible oubli pour refermer la boucle ;-)
J'espère une chose c'est de vous avoir donné envie de lire cette saga. Cette fois c'est sûr cette saga fait partie de mes préférées.

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